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C. Bertrand
9 mai 2017

Baptême de voltige

Vendredi dernier, j'ai fait baptême de voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis quelques années, mais que je repoussais sans cessequatre jeudis. Mais pas cette fois. L'expérience a démarré au petit aérodrome, où j'ai fait la connaissance de mon pilote, Maxence. Celui-ci m'a tout d'abord fait découvrir notre avion (un petit avion biplace ultra-léger), avant de me faire passer le parachute comme un sac à dos. Puis nous sommes partis pour 30 minutes de démence à 250 km/h. J'ai senti mon coeur entre boucles, vols dos et autres retournementsIl me semble avoir prononcé quelques grossièretés à plusieurs reprises. Mais heureusement, mon pilote était probablement habitué à cette réaction. Peu avant la fin, j'ai commencé à me sentir vraiment indisposé, et Maxence a voulu ralentir le rythme. Mais mon estomac a déclaré forfait et j'ai dû faire appel au petit sac à vomi qu'on m'avait charitablement proposé avant d'embarquer. Je retiendrai la leçon, si je remonte un jour : je n'aurais pas dû assurer que j'étais en pleine forme lorsque je sentais mon petit-déjeuner vouloir ressortir par le mauvais côté. L'usage du sac est loin d'être inéluctable, en fait. Maxence se calque sur les désirs de la personne pour que ce dernier ressorte en forme. Comme il me l'a dit lui-même lors du débriefing: l'objectif n'est pas tant d'impressionner les gens lors du baptême, mais de leur faire découvrir le plaisir de la voltige. Son but n'est pas de retourner la tête. Cela dit, cet aléa reste accessoire et ne m'a pas gâché le vol. Lors des figures, nous avons oscillé entre -3G et 5,9G. C'est-à-dire que par moments, je pesais 5,9 fois notre poids normal ! Je vous laisse deviner les impressions que cela procure. Le plus dur, c'est finalement quand on est en G négatifs : c'est là qu'on devient rapidement malade. En hyper-gravité, le déjeuner reste bien tranquillement dans l'estomac. En micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir se faire la malle. A la toute fin, Laurent est allé jusqu'à me prêter rênes de l'appareil pour un court instant. J'ai même pu exécuter un début de figure avant qu'on ne doive finalement se rendre à l'aérodrome ! Ete le trop plein de sensations fortes a mis du temps à se calmer. Si vous n'avez jamais tenté, je vous invite chaudement à essayer. Ca vaut vraiment le coup de tenter ce genre de chose que l’on n’a pas de concrétiser. Ce qui est sûr, c'est que si on m'en offrait un autre, je ne serais pasn'aurais rien contre (par exemple, pour mon Noël) ! Mais à jeûn, cette fois. Je vous mets en lien la page où j'ai trouvé mon expérience de voltige aérienne. Avis aux amateurs....Pour plus d'informations, allez sur le site de cette expérience de voltige aérienne à Albon et trouvez toutes les infos.

voltige4

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C. Bertrand
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Le blog d'un insomniaque accro à la caféine, aux voyages, et à l'actualité.
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